Incroyable, je pensais. J'ai travaillé dans le secteur des nouvelles. J'ai couvert des histoires où les gens sont morts. J'ai interviewé des membres de la famille en deuil. J'ai même assisté aux funérailles. Je n'ai jamais pleuré. Morrie, pour la souffrance de personnes à moitié d'un monde, pleurait. Est-ce ce qui arrive à la fin, je me suis demandé? Peut-être que la mort est le grand égaliseur, la seule grande chose qui peut enfin faire verser des étrangers les uns les autres
(Amazing, I thought. I worked in the news business. I covered stories where people died. I interviewed grieving family members. I even attended the funerals. I never cried. Morrie, for the suffering of people half a world away, was weeping. Is this what comes at the end, I wondered? Maybe death is the great equalizer, the one big thing that can finally make strangers shed a tear for one another)
La citation reflète un moment de réalisation profond pour le narrateur, qui est impliqué dans l'industrie de l'information et les témoins souffrant régulièrement sans réponse émotionnelle. Malgré des histoires tragiques et des funérailles, il ne ressent pas de larmes pour ceux qu'il rapporte. Cela contraste fortement avec l'empathie profonde de Morrie pour le sort des autres, même ceux éloignés. Le narrateur se demande si la mort, en tant qu'expérience universelle, a le pouvoir d'évoquer la compassion partagée parmi les personnes qui autrement resteraient indifférentes.
Cette perspicacité met en évidence un thème important du livre, qui est le lien entre l'humanité et la compréhension de la mortalité. Alors que le narrateur est habitué à rendre compte de la mort, la capacité de Morrie à pleurer pour une souffrance lointaine soulève des questions sur la nature des réponses émotionnelles et notre interconnexion. En fin de compte, cela suggère que l'approche de la fin de vie peut conduire à une appréciation plus profonde des expériences humaines partagées, ce qui a renvoyé une réflexion sur le sens de la vie, de la mort et de la compassion.