Si vous montrez à quelqu'un quelque chose que vous avez écrit, vous lui donnez un pieu aiguisé, vous vous allongez dans votre cercueil et vous dites : « Quand tu seras prêt ».
(If you show someone something you've written, you give them a sharpened stake, lie down in your coffin, and say, 'When you're ready'.)
Dans « Black Swan Green » de David Mitchell, l'auteur présente une observation poignante sur la vulnérabilité dans l'acte de partager ses écrits. En comparant cet acte au fait de se coucher dans un cercueil avec un pieu aiguisé, Mitchell souligne le risque émotionnel que cela implique. Lorsqu'un écrivain révèle son travail à d'autres, il s'expose au jugement et à l'examen minutieux, confiant ainsi ses pensées les plus intimes et sa créativité à l'interprétation de l'auditeur.
Cette citation résume la peur et l'anticipation qui accompagnent l'acte de partager des créations personnelles. Il reflète l’équilibre délicat entre la recherche de validation et le potentiel de déception ou de préjudice, mettant en valeur les enjeux émotionnels intenses de l’expression créative. De tels sentiments résonnent profondément chez les écrivains, soulignant le profond courage qu'il faut pour s'ouvrir aux commentaires des autres.