Il a été démontré à plusieurs reprises qu'une culture peut survivre à la désinformation et à de fausses opinions. Il n'a pas encore été démontré si une culture peut survivre si elle prend la mesure du monde en vingt-deux minutes. Ou si la valeur de ses nouvelles est déterminée par le nombre de rires qu'il fournit.
(It has been demonstrated many times that a culture can survive misinformation and false opinion. It has not yet been demonstrated whether a culture can survive if it takes the measure of the world in twenty-two minutes. Or if the value of its news is determined by the number of laughs it provides.)
Neil Postman, dans son livre "Amusing nous-mêmes à mort", explore l'impact des médias de masse sur le discours public. Il suggère que si les cultures ont montré la résilience contre la désinformation et les fausses opinions, le véritable défi réside dans la vitesse et la superficialité de la consommation moderne de l'information. La citation implique que la capacité d'une culture à mesurer rapidement le monde, en seulement vingt-deux minutes, constitue une menace pour sa profondeur de compréhension.
Postman remet également en question la valeur apportée aux nouvelles qui priorise le divertissement sur la substance. Il critique une société qui évalue la valeur de l'information par sa valeur de divertissement, indiquant un danger potentiel pour la pensée critique et la discussion éclairée. Cette perspective met l'accent sur la nécessité d'un engagement plus approfondi avec l'information, plutôt que de simplement chercher un amusement, pour assurer la survie d'un discours culturel significatif.