Il y a eu de nombreux cas de ce type, lorsque les expressions de sympathie ne pouvaient pas être échangées. Que dites-vous à quelqu'un qui vous parle du viol et du meurtre de vierges - je suis désolé, je ressens votre douleur?
(There were many such instances, when expressions of sympathy could not be exchanged. What do you say to someone who is telling you about the rape and murder of virgins-I'm sorry, I feel your pain?)
Dans «Reading Lolita à Téhéran», Azar Nafisi réfléchit aux profondes difficultés d'exprimer sa sympathie face à des événements horribles, tels que le viol et le meurtre de victimes innocentes. La gravité de ces tragédies crée une barrière émotionnelle, ce qui rend presque impossible de trouver les bons mots. La lutte réside dans la façon de transmettre un soutien significatif lorsque la souffrance est au-delà de la compréhension.
NaFisi met en évidence le défi de se rapporter à quelqu'un de douleur inimaginable durable. L'expression «je ressens votre douleur» semble inadéquate, mettant l'accent sur les limites du langage et de l'expression face à une souffrance humaine extrême. Ce sentiment illustre la complexité de l'empathie et la position souvent impuissante de ceux qui souhaitent communiquer leur solidarité en quelques instants de chagrin profond.