Et sur le thème des livres brûlants: je veux féliciter les bibliothécaires, pas célèbres pour leur force physique ou leurs puissantes connexions politiques ou leur grande richesse, qui, dans tout ce pays, ont fermement résisté aux intimidateurs anti-démocratiques qui ont essayé de supprimer certains des livres de leurs étagères et ont refusé de révéler à penser à la police les noms des personnes qui ont vérifié ces titres. Ainsi, l'Amérique que j'aimais existe toujours, sinon à la Maison Blanche ou à la Cour suprême ou au Sénat ou à la Chambre des représentants ou les médias. L'Amérique que j'aime existe toujours aux bureaux avant de nos bibliothèques publiques.
(And on the subject of burning books: I want to congratulate librarians, not famous for their physical strength or their powerful political connections or their great wealth, who, all over this country, have staunchly resisted anti-democratic bullies who have tried to remove certain books from their shelves, and have refused to reveal to thought police the names of persons who have checked out those titles.So the America I loved still exists, if not in the White House or the Supreme Court or the Senate or the House of Representatives or the media. The America I love still exists at the front desks of our public libraries.)
Kurt Vonnegut applaudit des bibliothécaires pour leur engagement à défendre la démocratie en résistant aux efforts pour interdire les livres. Il souligne que ces personnes, qui peuvent manquer de force physique ou de pouvoir politique, jouent un rôle crucial dans la protection de la liberté intellectuelle. En refusant de divulguer l'identité de ceux qui empruntent des livres controversés, les bibliothécaires soutiennent les valeurs de la pensée et de l'expression libres dans la société.
Vonnegut réfléchit à l'essence de l'Amérique, suggérant qu'elle ne se trouve pas dans les plus hautes institutions de pouvoir, comme la Maison Blanche ou le Congrès, mais plutôt dans les actions quotidiennes des bibliothécaires qui servent la communauté. Il croit que le véritable esprit de l'Amérique persiste dans ces espaces publics, où l'accès à l'information et aux idées diverses reste vital.