MMA Ramoswe a ombré ses yeux avec une main. Tout ce travail, songea-t-elle. Et maintenant, MMA Potsane haussa les épaules. Mais c'est toujours vrai, MMA, a-t-elle dit. Même Gaborone. Regardez tous ces bâtiments. Comment savons-nous que Gaborone sera toujours là dans cinquante ans? Les fourmis n'ont pas également obtenu leurs plans pour Gaborone? MMA Ramotswe a souri. C'était une bonne façon de le dire. Toutes nos efforts humains sont comme ça, a-t-elle réfléchi, et c'est seulement parce que nous sommes trop ignorants pour le réaliser, ou que nous sommes trop oublieux pour nous en souvenir, que nous avons la confiance nécessaire pour construire quelque chose qui est censé durer.
(Mma Ramoswe shaded her eyes with a hand.All that work, she mused. And now this.Mma Potsane shrugged her shoulders. But that is always true, Mma, she said. Even Gaborone. Look at all those buildings. How do we know that Gaborone will still be there in fifty years' time? Have the ants not got their plans for Gaborone as well?Mma Ramotswe smiled. It was a good way of putting it. All our human endeavors are like that, she reflected, and it is only because we are too ignorant to realize it, or are too forgetful to remember it, that we have the confidence to build something that is meant to last.)
MMA Ramoswe réfléchit à son travail acharné tout en observant son environnement, réalisant que tous les efforts humains peuvent être temporaires. MMA Potsane offre un point de vue pragmatique, suggérant que, tout comme ils ne sont pas sûrs de l'avenir de leur ville, Gaborone peut ne pas perdurer. La présence de fourmis symbolise la nature imprévisible de l'existence et du progrès.
MMA Ramotswe trouve un réconfort dans ces pensées, reconnaissant que l'humanité se construit souvent avec un sentiment de permanence malgré les changements inévitables. Notre confiance dans la création de structures durables émerge de notre ignorance ou de notre oubli sur les plans de la nature, lui rappelant la fragilité de nos réalisations.