Il vaut sûrement mieux, pensait Domenica, que quarante-cinq devraient acheter le livre et le lire, que plusieurs milliers, en effet des millions, l'achèteraient et le mettraient sur leurs étagères, comme ... le brève histoire du temps du professeur Hawking. C'était un livre qui avait été acheté par des millions de personnes, mais il a été démontré que cela n'avait été lu que par une moindre proportion de ceux qui l'avaient acquis. Car nous n'avons pas tous une copie de celle-ci sur nos étagères, et qui parmi nous peut prétendre avoir lu au-delà de la première page, malgré la prose pellucide de son auteur et son désir évident de partager avec nous sa connaissance. . De quoi que ce soit le livre?
(Surely it is better, thought Domenica, that forty-five should buy the book and actually read it, than should many thousands, indeed millions, buy it and put it on their shelves, like...Professor Hawking's Brief History of Time. That was a book that had been bought by millions, but had been demonstrated to have been read by only a minute proportion of those who had acquired it. For do we not all have a copy of that on our shelves, and who amongst us can claim to have read beyond the first page, in spite of the pellucid prose of its author and his evident desire to share with us his knowledge of...of whatever it is that the book is about?)
Domenica réfléchit à l'idée qu'il est plus utile pour un plus petit nombre de personnes de s'engager vraiment avec un livre que pour beaucoup de le posséder sans lire. Elle contraste ses réflexions avec le phénomène entourant "A Brief History of Time" de Stephen Hawking, notant que même s'il a été acheté par des millions, très peu l'ont lu au-delà des pages initiales. Cela soulève des questions sur la signification de la propriété lorsqu'elle n'implique pas l'engagement intellectuel.
Ce commentaire met en évidence une tendance commune dans la littérature, où de nombreux livres servent davantage de symboles de statut sur les étagères plutôt que des sources de connaissances et de compréhension. Domenica semble défendre une appréciation plus profonde de la littérature, soulignant que le véritable avantage vient de la lecture et de la compréhension du matériel, plutôt que de simplement collecter des livres.