Tant que je continuais à bouger, mon chagrin s'est coulé derrière moi comme les longs cheveux d'un nageur dans l'eau. Je savais que le poids était là mais cela ne m'a pas touché. Ce n'est que lorsque je me suis arrêté que les trucs lisses et sombres venaient flottant autour de mon visage, attrapant mes bras et ma gorge jusqu'à ce que je commence à me noyer. Donc je ne me suis pas arrêté.
(As long as I kept moving, my grief streamed out behind me like a swimmer's long hair in water. I knew the weight was there but it didn't touch me. Only when I stopped did the slick, dark stuff of it come floating around my face, catching my arms and throat till I began to drown. So I just didn't stop.)
Dans "The Poisonwood Bible" de Barbara Kingsolver, le narrateur réfléchit à l'expérience du chagrin. Tout en avançant activement dans la vie, le chagrin est distant, comme les cheveux d'un nageur qui coulent dans l'eau. Le narrateur reconnaît sa présence mais ne se sent pas non inclus tant qu'ils restent en mouvement.
Cependant, lorsqu'ils s'arrêtent, la lourdeur du chagrin devient écrasante, les enveloppant et rendant difficile la respiration. Cela illustre la lutte de confronter le chagrin; Il met en évidence l'importance de rester engagé dans la vie pour garder le désespoir à distance. Le narrateur choisit de continuer à bouger pour éviter d'être consommé par son chagrin.